La pêche à pied n’est pas une activité sans risque. Il est fortement recommandé de :
Si vous êtes témoins d’un évènement en mer impliquant des personnes en détresse, ou si vous êtes vous-même en détresse, composer le numéro des secours en mer « 196 » depuis un poste fixe ou un portable.
Le « 196 » permet de joindre directement un Centre Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) et ainsi de vous localiser rapidement.
Des réglettes sont à votre disposition auprès des partenaires du réseau Littorea dans la limite des stocks disponibles. Retrouvez les coordonnées du partenaire le plus proche de votre site de pêche à pied sur notre carte interactive.
Même si depuis quelques années on assiste à une harmonisation des réglementations en France, les tailles minimales de certaines espèces peuvent varier selon leur croissance, plus ou moins rapide en fonction du secteur de pêche.
A l’échelle régionale ou départementale, des quantités à ne pas dépasser sont définies pour certaines espèces. Ces quotas différents d’un secteur à un autre dépendent des enjeux identifiés localement : pression pêche plus ou moins importante sur une espèce ou un gisement donné, exploitation professionnelle, etc.
Retrouvez les règles et les bonnes pratiques quelque soit votre lieu de pêche en France, dans la rubrique « Je suis pêcheur ».
Il existe plusieurs raisons pouvant entrainer l’interdiction de pêche à pied sur un gisement de coquillages :
Pour connaître les zones interdites en permanence, rendez-vous dans la rubrique « réglementation » et choisissez le département de votre site de pêche à pied.
Pour connaître les zones insalubres, rendez-vous sur les sites des Agences régionales de santé ou contactez la mairie de votre site de pêche à pied. Pour la Bretagne, rendez-vous sur www.pecheapied-responsable.fr
C’est le cas sur les zones de production de coquillages classées C, c’est à dire de qualité sanitaire moyenne à mauvaise. Les coquillages peuvent être récoltés uniquement par les pêcheurs à pied professionnels mais ne peuvent être mis sur le marché pour la consommation humaine directe qu’après un reparcage de longue durée ou après un traitement thermique adapté, en vue de satisfaire aux normes sanitaires applicables aux mollusques bivalves vivants.
En l’absence de ces traitements, la consommation de coquillages issues de zones C serait à l’origine de risques élevés pour la santé des pêcheurs de loisir, la cuisson ne permettant pas de réduire suffisamment les risques sanitaires.
Pour connaître les zones insalubres à éviter, rendez-vous sur les sites des Agences régionales de santé ou contactez la mairie de votre site de pêche à pied. Pour la Bretagne, rendez-vous sur www.pecheapied-responsable.fr
Il s’agit de coquillages issus de la conchyliculture, provenant de cultures marines : parcs à huîtres, bouchots à moules, etc. De même, les poissons d’élevage ne sont pas soumis à une taille minimale de capture.
Les tailles minimales de capture ne s’appliquent qu’aux prises réalisées en milieu naturel.
Par ailleurs, en pêche de loisir, la taille minimale de capture a augmenté pour certaines espèces en 2012. Exemples : bar passé de 36 à 42 cm, coquille-St-Jacques passée de 10,2 cm à 11 cm en baie de St-Brieuc ou de 10,5 cm à 11 cm en rade de Brest. Cette augmentation ne s’applique pas aux professionnels. Il s’agit d’une mesure préconisée par la charte permettant une meilleure gestion de la ressource qui résulte d’un travail de concertation approfondie avec les fédérations de pêcheurs plaisanciers. Elle répond aux attentes de nombreuses associations de pêche de loisir et pourrait à l’avenir s’appliquer aux professionnels, le temps pour eux de s’adapter.
La palourde japonaise a été introduite dans les années 70 pour l’élevage, et est parfois considérée comme invasive. Dans certaines régions, elle a supplanté la palourde européenne dont la croissance est plus lente.
En Atlantique, Manche et Mer du Nord, la taille minimale de capture de la palourde européenne est de 4 cm et celle de la palourde japonaise est de 3,5 cm (sauf dans les départements de la Manche et du Calvados = 4 cm).
En Méditerranée, la taille minimale de capture de la palourde européenne est de 3,5 cm et celle de la palourde japonaise est de 3 cm.
Afin de respecter la réglementation, il est utile de savoir distinguer ces deux espèces :
La japonaise est plus ronde, ses stries et sa coloration sont plus prononcées ; elle présente également une lunule bien marquée et sombre au niveau de la charnière. La palourde japonaise est la seule palourde que l’on peut trouver dans la vase molle.
Attention ! Certaines palourdes sont des hybrides. En cas de doute, nous vous conseillons de ne conserver que les prises de plus de 4 cm.
La mise en place de périodes d’interdiction a vocation à limiter la pression de pêche sur les espèces les plus convoitées : Coquille-Saint-Jacques, ormeaux, etc. Ces périodes coïncident avec les périodes de forte croissance et de reproduction des espèces concernées.
Afin de préserver la ressource, certains gisements (coques, palourdes, tellines) exploités par les professionnels font également l’objet de fermetures saisonnières qui s’appliquent aussi aux pêcheurs de loisir.
Une seule pierre située en bas de l’estran peut abriter 80 espèces différentes. Quand on la retourne et qu’on ne la remet pas en place, 30 à 70% de ces espèces disparaissent et il faudra attendre environ 3 ans pour un retour à la normale.
Pour en savoir plus sur les effets du retournement des pierres, visualisez la vidéo suivante :
Pour en savoir plus sur l’importance des champs de blocs, cliquez ici.
Les zostères sont des plantes à fleur, qu’il ne faut pas confondre avec les algues vertes. Ces prairies marines ont un très grand intérêt écologique : les jeunes poissons d’y abritent, les seiches et autres mollusques y pondent… Les herbiers stabilisent aussi le sédiment et diminuent la turbidité de l’eau favorisant la photosynthèse et le développement des algues. C’est aussi la principale source de nourriture des oies bernaches qui passent l’hiver sur nos côtes. Bref, c’est un habitat riche mais fragile qu’il ne faut surtout pas labourer.
Pour en savoir plus sur les herbiers de zostères, cliquez ici.
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