Ce territoire est doté d’un patrimoine naturel riche et diversifié, avec notamment la présence d’un couloir de migration d’importance internationale pour les oiseaux et les mammifères marins.
Du Tréport au Cap Gris-Nez, des estrans rocheux, propices par exemple au développement naturel des moules ; alternent avec des étendues sableuses, abritant des arénicoles (vers marins) et des coquillages fouisseurs ; ou encore des prés salés peuplés de végétaux marins, dans les estuaires. Ces différents habitats jouent des rôles écologiques importants dans l’alimentation, le repos, la migration et la reproduction de nombreux organismes
Le patrimoine naturel dans le Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale
![]() Habitat rocheux ROCHEUX -Antoine Meirland |
![]() Habitat sableux SABLEUX – Antoine Meirland |
![]() Tourteau sur une moulière – Emmanuel Donfut |
![]() Pêcheur professionnel PECHE PRO -Line Viera |
Les enjeux sur le territoireLe littoral présente des enjeux écologiques, de par le rôle que jouent les habitats, mais également des enjeux socio-économiques. La pêche à pied, activité ancestrale, est un métier : localement, ce sont près de 500 familles qui vivent de la vente des produits de cette pêche (à condition d’être titulaire d’un permis et d’une licence spécifique). Mais c’est encore en qualité de loisir que cette activité attire le plus de monde : on estime qu’il y a 75 000 actions de pêche récréative aux moules par an sur le territoire (également encadrée par des réglementations). Les activités humaines qui font subir une pression aux organismes de l’estran sont nombreuses : se renseigner sur l’activité et appliquer les bonnes pratiques permet non seulement de rester en bonne santé mais aussi de préserver le milieu marin. |
Les risques que représente l’activitéComme toute activité, la pêche à pied présente des risques (noyade avec les marées, insolation, intoxications alimentaires…), qui peuvent être largement réduits lorsque l’on est bien renseigné. Ainsi il est essentiel de s’informer sur le milieu (trous d’eau, éboulements…), sur les horaires de marées, sur la qualité sanitaire des coquillages(risque de tomber malade), sur la météo et de lire les panneaux aux abords des sites. La réglementationLes espèces pêchées ont besoin de temps pour se reproduire et repeupler le milieu d’une année sur l’autre. Ce renouvellement de la ressource est impacté par la pêche, le piétinement mais également par les contaminations de l’environnement, pouvant les rendre impropres à la consommation. Il y a donc des interdictions temporaires ou permanentes de pêche sur certains sites, soit pour permettre le repos biologique (renouvellement), soit pour des raisons sanitaires (pollution). |
![]() Risque lié à la marée – Marie-Laure Isler |
D’autre part, il existe une taille minimale de capture obligatoire en dessous de laquelle l’organisme n’a pas eu le temps de se reproduire, une quantité maximale autorisée et des outils interdits. Enfin la pêche de loisir à proximité d’une exploitation professionnelle ou dans un port est formellement interdite. Se renseigner auprès de la DDTM locale (Direction Départementale des Territoires et de la mer).
La réglementation varie selon l’espèce, cliquez pour connaître la réglementation et les bonnes pratiques de pêche pour les :
Le projet Life a permis d’initier les suivis écologiques et halieutiques de certaines ressources (comme évaluer les quantités de moules), d’informer, de rassembler les acteurs du littoral et d’évaluer les pratiques et les connaissances des pêcheurs.
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