Je suis pêcheur

• Le site « Roches de Penmarc’h », exclusivement marin, dont l’opérateur est le Comité Régional des Pêches Maritimes et des élevages marins de Bretagne.
• Le site « Rivières de Pont l’Abbé et de l’Odet », dont l’opérateur est la Communauté de communes du Pays Bigouden sud.
• Le site « Archipel des Glénan », dont l’opérateur est la commune de Fouesnant – Les Glénan.
• Le site « Dunes et côtes de Trévignon », dont l’opérateur est la commune de Trégunc.

Dans le cadre du projet LIFE+ Pêche à pied de loisir, la fréquentation des pêcheurs à pied est régulièrement suivie sur 42 sites de pêche.
Les types d’estrans sont très variés sur l’ensemble du secteur d’étude. On y rencontre des estrans rocheux, des estrans meubles (sableux, vaseux ou sablo-vaseux) ainsi que des estrans mixtes.

Certains sites sont cependant très prisés principalement pour leurs coques et leurs palourdes, notamment la rivière de Pont l’Abbé et la plage de Kerleven à la Forêt-Fouesnant.

La pointe de Mousterlin

La pointe de Mousterlin, comprise dans le site Natura 2000 des « marais de Mousterlin », présente une importante surface d’estran à dominante rocheuse. La zone où se concentrent les pêcheurs est estimée à une centaine d’hectares. L’accès est très simple. Ce site connaît une très forte fréquentation lors des marées de coefficients importants (supérieurs à 90). Les espèces ciblées y sont nombreuses (principalement étrilles, tourteaux, ormeaux, crevettes roses, moules, praires). Le site est fréquenté à la fois par des locaux et des vacanciers.

L’anse de Penfoulic

L’anse de Penfoulic présente un estran à dominante vaseuse, avec cependant quelques zones rocheuses contenant des moulières et gisements d’huîtres. La zone où se concentrent les pêcheurs est estimée à environ 8 hectares.  Le site est également facile d’accès et découvre assez rapidement, même lors de coefficients de marées intermédiaires (65/70). Aussi, la fréquentation y est plus diffuse et étalée tout au long de l’année. Une activité de conchyliculture professionnelle y est également présente (tables ostréicoles). On y récolte principalement des palourdes, couteaux, arénicoles, bigorneaux, huîtres et moules. Le site est majoritairement fréquenté par les locaux.

• les champs de blocs sont bien présents sur les estrans rocheux de la zone d’étude. Cet habitat est très prisé des pêcheurs à pieds, notamment pour la pêche aux crabes et aux ormeaux, mais s’avère particulièrement sensible à certaines pratiques (retournement des blocs). Localement, un des enjeux est de mieux connaître l’impact de la pêche à pied sur les champs de blocs et de sensibiliser les pêcheurs aux bonnes pratiques.
• les herbiers de zostères sont présents sur plusieurs estrans meubles de la zone d’étude. La pêche à pied est interdite sur les herbiers de zostères (Arrêté préfectoral du 30 octobre 2013). On observe cependant que sur certains sites, ils peuvent être soumis à une pression de piétinement et de grattage induite par la pêche à pied de loisir.
• dans la zone d’étude, la pêche aux coquillages fouisseurs est très développée. Régulièrement, des interdictions ponctuelles s’appliquent sur certains sites pour des raisons sanitaires (pollutions ponctuelles, développements d’algues toxiques). On constate que les pratiquants sont parfois mal informés ou peu sensibles à ces interdictions. Il existe ici un véritable enjeu de santé publique. La situation pourrait s’améliorer par plus d’information et de sensibilisation sur les risques à court et à long terme. Le programme LIFE+ a permis l’installation de 20 panneaux le long du littoral du sud Finistère pour sensibiliser aux bonnes pratiques et alerter sur les aspects sanitaires et de sécurité.