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Pêche à pied en Pays de la Loire

30 octobre 2025
Loire Atlantique, Vendée

Zones interdites au 30 octobre 2025 et recommandations sanitaires

Un contrôle sanitaire régulier est effectué par l’Agence Régionale de Santé (ARS) des Pays de la Loire sur l’ensemble des gisements de coquillages accessibles à la pêche à pied de loisir.
Les résultats de ces analyses permettent d’identifier les zones temporairement interdites à la pêche pour raisons sanitaires.

🚫Zones actuellement interdites à la pêche à pied :

👉 Pour dégradation de la qualité de l’eau (contamination bactériologique) :

  • La Grande Plage aux Sables-d’Olonne (85)
  • Le Tanchet aux Sables-d’Olonne (85)
  • Plage Benoit à La Baule (44) pour les coquillages bivalves non fouisseurs (moules, huîtres, …)

👉 Pour présence de toxines de Dinophysis (phytoplancton toxique) :

Certaines zones présentent la présence d’un plancton susceptible de produire une toxine diarrhéique (DSP).
La cuisson ne détruit pas cette toxine. Les zones concernées :

  • De la pointe de Saint-Gildas à l’étier du Collet (44) – Gisement large de pétoncles blancs
  • De la pointe de Merquel au port de La Turballe (44)

👉 Réserve de chasse et de faune sauvage :

Un arrêté préfectoral interdit désormais la pêche à pied dans les herbiers de zostères ainsi que l’accès non autorisé à certaines zones de protection renforcée :

  • Site des claires de Sissable,
  • Herbu nord-ouest du Petit Traict,
  • Buttes de Pô,
  • Pointe de Pen Bron (au nord des buttes de Pô).

Le site de Sissable à La Turballe (44), accessible via les claires de Guérande, est directement concerné.

🌧️ Prudence après les fortes pluies

Après des épisodes pluvieux importants, il est recommandé d’éviter toute pêche de coquillages pendant 48 heures, en raison d’un risque accru de contamination de l’eau.

⚕️Risques sanitaires liés à la consommation de coquillages contaminés

La consommation de coquillages issus de zones polluées peut provoquer :

  • Gastro-entérite : douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vomissements ;
  • Dans les cas plus graves : hépatite A ou salmonellose.

Les toxines de Dinophysis, quant à elles, peuvent provoquer une intoxication diarrhéique dans les 30 minutes à 12 heures suivant l’ingestion (symptômes durant généralement 2 à 3 jours).
Ces toxines sont résistantes à la chaleur : la cuisson ne les élimine pas.

🗺️ Suivre la qualité sanitaire des sites en temps réel

Consultez la carte interactive de l’ARS Pays de la Loire pour visualiser la qualité sanitaire des zones de pêche.

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